Un recours pour lutter contre
l'orpaillage
illégal
UNE AFFAIRE PORTÉE AUX CÔTÉS DES ASSOCIATIONS
VICTIMES DU MERCURE : HAUT MARONI, COPAG, MAÏOURI NATURE GUYANE, JEUNESSE AUTOCHTONE GUYANE, ET SOLIDARITÉ GUYANE
AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION DANIELLE MITTERAND
La plus grande forêt du monde est attaquée de toutes parts. Incendies dévastateurs, feux de forêts, élevage intensif, monocultures, puits de pétroles, barrages hydroélectriques, méga-mines... En détruisant cet écosystème unique, l’Humanité scie la branche sur laquelle repose son avenir.
En Guyane, c'est l’orpaillage illégal et l’utilisation massive de mercure qui malmène ce petit morceau d’Amazonie française logé entre le Suriname et le Brésil. Alors que le Parc Amazonien de Guyane (PAG) devrait constituer un sanctuaire pour la biodiversité, les scientifiques estiment que la pratique illégale d’orpaillage serait responsable de la destruction de plus de 30.000 hectares de forêt et d’au moins 2.000 km de cours d’eau. En août 2023, 143 chantiers illégaux ont été recensés au sein du PAG et environ 10.000 orpailleurs clandestins seraient présents sur le territoire.
Sur place, l’utilisation massive du mercure pour extraire l’or entraîne une grave contamination des écosystèmes terrestres et aquatiques. On estime à ce jour qu’environ 13 tonnes de ce poison sont déversées dans la nature tous les ans depuis les années 1990, en particulier sur la zone traversée par le fleuve Maroni, hautement touchée par les activités d’orpaillage illégal. Humainement, cette grave pollution se paie au prix fort : les dépistages réalisés chez les amérindiens Wayana habitant le long du fleuve montrent des taux de contamination au mercure bien supérieurs aux seuils critiques de surexposition fixés par l’EFSA et la Haute Autorité de Santé.
Cette situation a trop duré. Depuis des années, la France n’est pas à la hauteur des enjeux environnementaux et sanitaires et ne défend pas comme elle le devrait, les écosystèmes d’Amazonie et les citoyens qui y vivent. En particulier, les Wayana qui habitent en amont du fleuve dans la région du Haut-Maroni, qui subissent en première ligne les impacts de l’orpaillage.
C’est pourquoi, Wild Legal et ses partenaires lancent une action en justice devant les juridictions administratives, afin de faire constater la carence fautive de l’État Français et faire respecter au plus vite les droits de la nature, les droits humains et les droits spécifiques aux peuples autochtones.
À côté de cette action en justice, il est nécessaire de proposer de nouvelles mesures pour protéger les écosystèmes du Haut-Maroni ainsi que ses peuples, dont ils sont les premiers gardiens.
Inspirés par les nombreuses avancées des droits de la Nature dans le monde, nous menons campagne pour la formation d’une coalition d’acteurs engagés pour :
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La réalisation d’un plan d'action visant à éliminer définitivement les activités minières illégales, en coopération avec les habitants du Haut Maroni.
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La reconnaissance des droits du Haut-Maroni à la protection, à la conservation, à la régénération des cycles vitaux de ses écosystèmes, et à la restauration.
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L’instauration d’un modèle de gouvernance locale respectueux des droits des peuples de Guyane, gardiens de l'Amazonie.
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La réalisation d’un plan d'action visant à éliminer définitivement les activités minières illégales en coopération avec les habitants du Haut Maroni.
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La mise en œuvre de projets locaux établissant des alternatives économiques à l’orpaillage et une sécurité alimentaire
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La mise en œuvre de projets d'alternatives économiques locales afin garantir la sécurité alimentaire à ce peuple.
Face à la carence fautive de la France dans la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane : Wild Legal et ses partenaires lancent une action en justice contre l’Etat pour faire respecter les droits de la nature et des peuples autochtones.
Rejoignez ce combat !
Je soutiens cet appel pour la défense des droits du Haut-Maroni et de ses gardiens.
Je veux m'investir dans la campagne et être tenu·e informé·e des prochaines actions.
Nos actus
sur ce thème.
Zoom
Simulation.
Découvrez les plaidoiries publiques de notre premier procès-simulé (2020), visant à mettre en simulateur le procès administratif de l'État français pour sa carence fautive dans la lutte contre l'orpaillage illégal. Face à lui : l'association des femmes victimes du mercure, l'Organisation des Nations autochtones de Guyane et Maïouri Nature Guyane.
Cette conférence sous la forme d’un procès-simulé entend donner à voir les controverses de notre époque et les grandes révolutions possibles pour la protection des droits de la Nature et des peuples autochtones. C’est l’aboutissement d’un an de travail et de collaboration entre étudiants en droit, associations et experts au sein du programme Wild Legal.
L’intégralité des échanges a été rapporté par écrit. Le script est téléchargeable ci-joint.
Dans cette vidéo, découvrez la retransmission du procès simulé saison 1 de notre programme Wild Legal, porté avec passion par nos étudiants, sous la supervision de leurs coachs et la présidence de Maître Vincent Brengarth.
Outre les experts scientifiques compétents, furent invités à intervenir, Alexis Tiouka, juriste en droit des peuples autochtones, Valérie Cabanes, juriste experte du crime d’écocide, ainsi que Jean Pierre Havard, humanitaire engagé pour la santé du peuple Wayana.
Merci à tou.te.s les étudiant.e.s juristes et élèves-avocat.e.s du programme Wild Legal, et plus particulièrement aux étudiants de l'Université de Paris-Nanterre Alexandre Delsaux, Joséphine Labadie, Alice Miot-Bruneau et Megan Seube pour leur travail et leur engagement dans cet événement. Durant ces quatre heures d'audience présentées publiquement le 12 septembre 2020 à Darwin, il et elles ont brillamment démontré tout l'intérêt intellectuel, social et démocratique des procès-simulés.
Des ressources
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